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Immobilier
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BePrem’s a mené une enquête auprès de 8.000 personnes, sur le thème des pratiques liées aux démarches de location. Le résultat est édifiant : 46% d’entre eux sont prêts à falsifier leurs revenus afin d’obtenir un logement.
Un candidat sur deux est prêt à présenter de fausses fiches de paie aux propriétaires ou aux agents immobiliers, dans le but de décrocher le bail. Des pratiques facilitées par Internet où l’on peut trouver des indications sur la fabrication de faux bulletins de salaires…
De quels outils disposent les propriétaires et les agents immobiliers pour parer à ces pratiques frauduleuses ? La vigilance et la vérification des documents… Pas facile et pas toujours le temps de s’en occuper !
BePrem’s’, 1ère plateforme de centralisation et de sécurisation de dossiers de location, dont la majeure partie des services est gratuite pour les particuliers et les professionnels, propose de vérifier les dossiers de location et ainsi de sécuriser l’opération, tout en faisant évidemment gagner du temps aux bailleurs.
Cas pratique avec solution de BePrem’s
L’histoire paraît incroyable, mais elle vraie ! Le bailleur d’un appartement de 200 m² dans le XVIe arrondissement de Paris, a loué son bien, au mois de mai dernier, au tarif mensuel de 6.000 €. Le bail a été signé dans une agence immobilière qui avait été mandatée pour trouver un locataire. Le locataire sélectionné, chef d’entreprise, marié avec deux enfants, avait alors présenté toutes les garanties de sérieux : revenus confortables et impôts en conséquence, baux de location précédents, etc.
Mauvaise surprise : depuis juillet, les loyers ne sont plus versés et le bailleur s’aperçoit, après enquête, qu’il a affaire à un escroc « professionnel ». Celui-ci a produit de faux documents présentant ses revenus et même une « vraie-fausse » feuille d’imposition ! Comment ? Relativement simple : il déclare aux services fiscaux des revenus très importants, laisse ces derniers lui envoyer sa feuille d’impôt (conséquent, donc) et rectifie le tir, par retour de courrier, en indiquant qu’il a écrit un « 0 » de trop. Une deuxième feuille d’impôt est alors éditée par l’administration fiscale et envoyée au monsieur ; La première sert de faire-valoir auprès des agences immobilières et même des banques pour l’obtention de crédits…
Bien sûr, un tel niveau d’escroquerie est rare et, en général, les personnes falsifiant leurs revenus sont « d’honnêtes » citoyens cherchant juste à séduire le bailleur et ayant bien l’intention de s’acquitter de leur loyer… Ce qu’elles ne parviennent pas toujours à faire. Toujours est-il que les faux revenus sont maintenant légion dans le monde de la location immobilière et qu’il est légitime, pour un bailleur, de souhaiter disposer des informations véridiques !
BePrem’s aurait-il pu confondre le chef d’entreprise escroc de l’exemple ci-dessus ?
« Oui, répond Hervé de Kermadec. Car nous aurions émis plusieurs alertes sur ce dossier.
Incohérence entre les revenus indiqués sur la feuille d’imposition et les salaires => les calculs faits par cette personne n’étaient pas justes.
Suite à notre enquête « employeur », nous aurions détecté sur le site Infogreffe que l’entreprise de cette personne était en redressement judiciaire avec un capital social inférieur à 20.000 €. Par ailleurs, nous aurions été alertés par le fait que l’employeur produisait ses propres fiches de paye. »
Next Finance , Janvier 2012
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