Les débuts de « Quantology CM Smart Premia », le premier fonds de la place utilisant les publications de résultats comme source de performance

La société de gestion se revendique comme le spécialiste de l’analyse quantitative autour des publications de résultats et fournit sur demande son analyse à chaque saison. Julien Messias, gérant du fonds nous en livre les grandes lignes.

Quantology Capital Management est une société de gestion créée en 2013, spécialisée dans la gestion actions dite « High-Growth » ou croissance forte.

Pourquoi cet intérêt autour des publications de résultats ?

Nous avons développé une activité de gestion quantitative qui aujourd’hui profite de deux pleines années de recherche. Cela nous a permis d’être élus Jeune Entreprise Innovante (JEI) en juillet 2016 par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, validant notre contribution à l’état de l’art. Quantology Capital Management se revendique comme le spécialiste de l’analyse quantitative autour des publications de résultats et fournit sur demande son analyse à chaque saison.

En effet, l’analyse la plus répandue de ces événements est constituée par les papiers des analystes de différentes banques, qui se concentrent uniquement sur l’aspect comptable (EBITDA, EPS…) de la publication, à travers l’Earnings Release (ER) – ce qui constitue de l’information passée – ce alors que l’information la plus précieuse réside dans l’Earnings Call (EC), à travers le discours du management et la communication de la forward guidance – c’est-à-dire l’information future.

Dans un article précédent publié dans ce même média, nous avions défendu une gestion active des périodes de publication de résultats, périodes à forte volatilité idiosyncrasique qu’il s’agit de ne pas subir, d’autant qu’en moyenne la rémunération de ce risque est nulle, et les mouvements extrêmes relativement probables. Nous pouvons donc résumer ce premier postulat en disant que les variations des actions lors des publications de leurs résultats sont un casino, et imprévisibles. En effet, ce que le porteur de part demande au gérant ou à l’analyste n’est pas de correctement anticiper l’EBITDA ou l’EPS mais plutôt la variation du cours, ce qui n’est pas toujours lié….

Forte de ce constat, la suite de nos études a permis de mettre en avant le fait que les périodes de publication de résultats constituent une poche d’inefficience qu’il est possible d’exploiter de façon systématique.

Dès 1968, Ball & Brown dans leur article renommé « An Empirical Evaluation of Accounting income Numbers », ont mis en avant un effet qu’ils ont baptisé Post Earnings Announcement Drift (PEAD). C’est cette inefficience qu’aujourd’hui Quantology Capital Management vous permet de capturer, à l’aide d’un process systématique, scientifiquement validé par les équipes de recherche interne, et que l’on pourrait qualifier de prime de risque ou pour reprendre la version anglaise risk premia.

Aujourd’hui les acteurs financiers traditionnels rivalisent d’ingéniosité pour développer ces stratégies risk premia, dont tout le monde connaît les plus répandues : value vs growth (d’après Fama & French), momentum, volatilité implicite vs volatilité réalisée…Mais en y regardant de plus près, il existe peu ou pas de stratégie risk premia originale, permettant d’ajouter un générateur d’alpha orthogonal aux autres.

« Smart Premia » ou les publications de résultats comme source de performance

Cette stratégie baptisée « Smart Premia », répond aux questions traditionnellement posées dans la gestion alternative, et se présente sous un format dit Long Short equity market neutral :

Une stratégie défensive face aux périodes actuelles de fortes volatilités ?

Les stratégies développées présentent une volatilité (calculée selon les standards de l’ESMA) beaucoup plus faible que celle des principaux indices Hedge Funds ou indices actions, tout comme pour les Max DrawDown, le tout pour un Sharpe ratio structurellement supérieur à 1. Empiriquement, l’espérance annuelle de rendement nette de tous frais (de gestion, de transaction….) oscille autour de 5%.

Une BlackBox ?

La stratégie repose sur un constat statistique mais pas seulement. Il existe en effet des raisons comportementales qui justifient et expliquent cette anomalie telles que :

  • Le retard des analystes, le fameux « Analysts’ Lag ». Nous constituons depuis le début de notre étude une base de données sur les ajustements des recommandations et target prices des analystes
  • Le manque de flexibilité et de réactivité dans les lourds process des grands investisseurs institutionnels
  • La philosophie d’entrée et sortie dans les indices. Nous effectuons un suivi rigoureux des reshuffle des principaux indices américains. A cet effet, les publications de résultats s’avèrent être une source statistiquement significative de prédiction des mouvements de recomposition des indices capitalization weighted. Ceci s’inscrit dans le développement très rapide de la gestion passive via les ETFs de réplication des indices.

Le fonds Quantology CM Smart Premia a été lancé le le 1er Août 2016.

En effet, l’intérêt est de s’intéresser au signal de prix plutôt qu’au signal des fondamentaux : le signal de prix est objectif car il intègre toute l’information du marché (ER+EC) alors que le signal fondamental se base sur un consensus donc une information moins pure et moins objective (quel consensus ou quel analyste de référence choisir ??)

Pour plus d’informations concernant cette stratégie, et les supports pour investir, veuillez contacter l’équipe de Quantology Capital Management.

Julien Messias , Septembre 2016

P.-S.

Pour plus d’informations sur Quantology Capital Management : www.quantology-cm.com ou contact@quantology-cm.com.

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