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Juridique et Fiscalité
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Le mécénat favorise le financement de projets d’intérêt général. Avant de l’intégrer dans sa stratégie de Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO), il est nécessaire d’en maîtriser les aspects juridiques et fiscaux. Michel Gire, vice-président de Baker Tilly France, en donne les clés.
Le mécénat est un don, d’une entreprise ou d’un particulier, au profit d’une activité d’intérêt général. Cet engagement peut être réalisé en argent, en nature (don de produits) ou en compétences, et peut concerner des domaines très variés tels que le secteur culturel, l’environnement, la solidarité, l’éducation, le sport, l’innovation... Lorsque le régime du mécénat est applicable, le don ouvre droit à un avantage fiscal pour le mécène.
Quel organisme peut être bénéficiaire ?
Les organismes éligibles au régime du mécénat d’entreprise ou des particuliers sont définis par le Code général des impôts (articles 238 bis et 200) :
En cas de doute sur l’éligibilité au régime du mécénat d’un organisme, ce dernier a la possibilité de recourir à une procédure de rescrit fiscal permettant de demander à l’administration fiscale de se positionner sur son éligibilité au régime. Contrairement aux idées reçues, cette procédure n’est pas obligatoire. Avant toute démarche, il est conseillé de demander l’avis d’un expert.
L’absence de contreparties, le caractère désintéressé de l’opération
Principe : seuls les dons qui ne comportent aucune contrepartie directe ou indirecte pour le mécène ouvrent droit au régime du mécénat.
Tolérance de l’administration : l’administration fiscale accepte l’existence de contreparties pour le mécène si et seulement si... :
Il convient d’être vigilant sur ce point, dans la mesure où le donateur va bénéficier fréquemment d’une contrepartie à apprécier donc au regard de la tolérance de l’administration.
Pour les entreprises, la réduction d’impôts correspond à 60 % du montant du don dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires.
Pour les particuliers, cette réduction correspond à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable :
Lorsqu’il s’agit de mécénat en nature et/ou en industrie, il faudra valoriser le don en nature et/ou en industrie pour connaître le montant de la réduction fiscale, selon des règles précisées par l’administration.
Michel Gire , Mars 2016
Si la loi pose le principe de la liberté des conventions matrimoniales, elle précise néanmoins un cadre permissif que l’on va retrouver dans les différents régimes matrimoniaux.
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