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Après avoir sévèrement pâti de la crise des subprimes, la banque Natixis souhaiterait licencier entre 400 et 500 salariés afin de réaliser entre 250 et 500 millions d’euros d’économies...
Selon des informations recueillies par La Tribune jeudi, la filiale de l’Ecureuil et des Banques Populaires souhaiterait se séparer de "plusieurs centaines d’équivalent temps plein", soit entre 400 et 500 personnes sur les 6.400 salariés du groupe.
L’annonce aurait été faite mercredi lors d’un comité de groupe par le directeur général de Natixis, Dominique Ferrerro.
Cependant, les modalités des économies à réaliser ne sont pas complètement définies, trois étapes semblent envisagées :
restreindre les recours aux consultants et prestataires extérieurs
revoir à la baisse les bonus des traders
réduire les dépenses de fonctionnement
La crise des subprimes aura donc anéanti le plan de recrutement initialement élaboré par Natixis pour 2006 à 2010. La banque prévoyait d’augmenter ses effectifs de 3% par an sur cette période dans la banque d’investissement.
Natixis est la première banque française à envisager des licenciements d’une telle envergure. Jusqu’ici, le marché financier parisien avait été épargné. Seules les banques anglo-saxonnes et allemandes avaient procéder à des licenciements massifs.
Lehman Brothers annonçait il y a une semaine qu’elle licencierait 5% de ses effectifs, à peu près 1.400 personnes.
Citigroup, Merrill Lynch, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Deutsche Bank ou encore West LB avaient déjà procédé à des coupes sombres dans les effectifs.
Cet action de Natixis, si elle est confirmée, pourrait bien être le coup fatal porté au marché des prestataires de service qui jusqu’ici se portait plutôt bien malgré la crise des subprimes. Les consultants externes risquent d’être la première variable d’ajustement de la filiale de l’Ecureuil.
Natixis arrivera t-elle à conserver ses meilleurs éléments ? En se posant la question de la rémunération des traders, elles risquent de faire partir ses meilleurs éléments, un engrenage à éviter pour la banque qui ambitionnait de rivaliser avec BNP Paribas, Société Générale ou Calyon dans les métiers à forte valeur ajoutée comme ceux de la banque d’investissement
Next Finance , Mars 2008
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