The Boston Company Asset Management déconseille d’investir sur les indices des marchés émergents

Selon un récent rapport publié par The Boston Company Asset Management, une filiale de gestion de BNY Mellon AM, les investisseurs devraient accorder une place de plus en plus prépondérante au facteur de valorisation dans la sélection des valeurs émergentes...

Selon un récent rapport publié par The Boston Company Asset Management, une filiale de gestion de BNY Mellon Asset Management, les investisseurs devraient accorder une place de plus en plus prépondérante au facteur de valorisation dans la sélection des valeurs émergentes, compte tenu de plusieurs tendances macroéconomiques actuelles, notamment des pressions inflationnistes, des hausses de taux d’intérêt et des marges de profit fragilisées…

En dépit des taux de croissance économique robustes enregistrés au sein de nombreux pays émergents, il ressort du rapport que plusieurs des principaux de la région ont dépassé le stade du cycle de marché marqué par une hausse des actions.

Selon Andrea Clark, analyste international senior chez The Boston Company, en ce qui concerne les pays émergents, une croissance économique vigoureuse ne va pas nécessairement de pair avec un marché d’actions haussier. La faiblesse relative des marchés d’actions chinois et brésilien en 2010, alors même que ces deux pays bénéficiaient d’une croissance économique robuste, illustre bien ces propos.

Le rapport cite la croissance économique chinoise qui a atteint le seuil de 10% durant l’année 2010. Selon le rapport, cette croissance rapide s’est traduite par des craintes inflationnistes qui ont donné lieu à un resserrement de la politique monétaire et des conflits sociaux sur les salaires, suivis par une baisse des actions. Le rapport relève que le Brésil et l’Inde ont également dû faire face à des risques inflationnistes.

Au stade actuel du cycle de marché, The Boston Company conseille aux investisseurs de construire un portefeuille centré sur les entreprises les plus attrayantes des marchés émergents, au détriment des fonds indiciels ou des ETF qui représentent l’ensemble du marché.

Selon Andrea Clark, dans le cas des fonds indiciels, les investisseurs risqueraient de passer à côté d’une série importante d’opportunités sur des titres biens placés pour tirer profit des dynamiques de la région. Il s’agit généralement d’entreprises de plus petite taille qui ne font pas partie d’un indice, mais dont la flexibilité et le positionnement stratégique leur permettent de bénéficier de la prochaine phase du développement des marchés émergents, qui devrait être étroitement lié au développement de la classe moyenne dans ces pays.

Le rapport, qui souligne l’importance de la sélection de titres, précise que la pérennité des marges, la qualité des équipes dirigeantes et la capacité de résistance des produits sont autant de facteurs d’évaluation dont il est important de tenir compte afin d’identifier les entreprises qui sont le mieux positionnées pour faire face aux pressions inflationnistes, au durcissement de la concurrence et à l’évolution des dynamiques de la région.

Selon Anne-Laure Frischlander, directeur de BNY Mellon Asset Management en France, le fonds BNY Mellon Global Emerging Markets Equity Value, géré par The Boston Company est bien placé pour tirer profit de ces opportunités grâce à une stratégie d’investissement visant à identifier les entreprises qui présentent des fondamentaux robustes, un momentum d’affaires en amélioration et des valorisations attrayantes.

Next Finance , Mai 2011

Voir en ligne : Focus Stratégie - Marchés émergents

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