La société ACOFI Gestion vient de lancer un fonds dédié aux infrastructures énergiques : Transition Energétique France

Exclusivement dédié aux investisseurs professionnels, Transition Energétique France n’offre aucune possibilité de sortie avant l’échéance pour ses clients - ce fonds est de type « hold to maturity » - même si une valorisation sera effectuée sur une base semestrielle.

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Il faut dire que cette société de gestion de portefeuille AIFM, agréée par l’AMF depuis 1997, est aujourd’hui concentrée sur la gestion de fonds d’actifs réels et de prêts directs à l’économie. Ces fonds sont déclinés sur 4 grandes thématiques : l’immobilier d’entreprises, le financement spécialisé des entreprises industrielles, le secteur public hors Etat et les infrastructures.

Dans le cadre de sa thématique infrastructures, ACOFI a annoncé en juillet dernier, le lancement du fonds d’infrastructures énergétiques Transition Energétique France, qui s’inscrit notamment dans le cap fixé par l’Etat en matière de politique énergétique, à savoir une augmentation de la part des énergies renouvelable dans la consommation énergétique finale de 32% à l’horizon 2030

Comme l’indique la société de gestion, « Transition Energétique France est un FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement, anciennement FCPR à procédure allégée) dédié aux énergies renouvelables. Le fonds sera investi dans des sociétés de production d’électricité d’origine photovoltaïque et marginalement éolienne, situées en France métropolitaine. » En vertu de la loi française n°2000-108 du 10 février 2000, relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, ces sociétés peuvent en effet bénéficier de l’obligation d’achat, par EDF ou des distributeurs non nationalisés, de l’électricité qu’elles produisent.

Phlippe Garrel, directeur du fonds, cible « entre 15 à 20 projets, avec un maximum de 20% du portefeuille par projet, bénéficiant exclusivement de contrats de rachat par EDF à des prix bas, les plus proches possible du prix conventionnel de marché. »

L’objectif est de construire un portefeuille homogène, en termes d’implantation, de type d’énergie et mais aussi de régime juridique.

Sur ce dernier point, Philippe Garrel rappelle que « les contrats signés aujourd’hui avec EDF bénéficient de tarifs garantis sur 20 ans qui ne sont pas contractuellement susceptibles d’être remis en question dans le futur. »

L’homogénéité du portefeuille de Transition Energétique France devrait « faciliter la cession en bloc à l’échéance » ajoute Philippe Garrel.

En termes de rendement, l’objectif du fonds est d’offrir un TRI (taux de rendement interne) compris entre 8 et 10%, sur un horizon de placement de 8 ans, avec une distribution de revenus recurrents reposant sur le versement d’un coupon annuel cible de 5%.

Exclusivement dédié aux investisseurs professionnels, Transition Energétique France n’offre aucune possibilité de sortie avant l’échéance pour ses clients - ce fonds est de type « hold to maturity » - même si une valorisation sera effectuée sur une base semestrielle.

« La campagne de collecte a duré environ un an pour le premier closing et un second closing est en cours, au terme duquel le fonds sera fermé ; l’encours final devrait se situer autour de 60 millions d’euros permettant d’investir plus de 250 millions d’euros d’actifs sous-jacent » précise Guillaume de Charry, le directeur général adjoint chargé du développement pour ACOFI.

RF , Octobre 2014

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