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L’Afrique, un continent injustement ignoré par les investisseurs

D’après l’équipe de Stanlib Asset Management Ltd, cette région qui a été longtemps considérée comme une zone émergente secondaire, a nettement surperformé l’ensemble des marchés développés et émergents depuis plus de huit ans...

Engagé depuis une dizaine d’année dans un processus de profonde transformation économique, le continent africain recèle aujourd’hui de multiples opportunités d’investissement.

D’après l’équipe de Stanlib Asset Management Ltd., gestionnaire par délégation du Nordea 1 - African Equity Fund, cette région qui a été longtemps considérée comme une zone émergente "secondaire", a pour autant, nettement surperformé l’ensemble des marchés développés et émergents depuis plus de huit ans, y compris lors de la récente crise financière.

« Le décollage économique de l’Afrique est aujourd’hui principalement stimulé par le secteur privé. Dans le cadre de leur politique économique, les gouvernements ont favorisé la stabilisation des déficits publics, la maitrise de l’inflation (taux d’inflation de 9% en 2009, attendu à 6,5% en 2010) et l’ouverture des marchés aux investisseurs étrangers. Entre 2000 et 2008, les flux de capitaux étrangers ont ainsi progressé de 900%.

Aujourd’hui la région Afrique présente des caractéristiques attrayantes, notamment pour les investisseurs en quête de diversification de portefeuille. En effet, les marchés africains bénéficient d’une faible corrélation avec les grands marchés mondiaux, ce qui les préserve des chocs exogènes. L’impact de la récente crise a été relativement limité pour la région, l’activité des banques africaines étant principalement centrée sur leur marché domestique. D’autre part, les actions de sociétés africaines sont encore faiblement valorisées et offrent donc un potentiel d’appréciation supérieure et durable.

Dans le cadre du portefeuille Nordea 1 - African Equity Fund,, nous privilégions aujourd’hui plusieurs pays au dynamisme économique avéré :

- L’Afrique du Sud est le pays le plus avancé en Afrique, avec une économie enregistrant un fort taux de croissance depuis de nombreuses années : 1ère place boursière africaine (17ème mondiale), 1er producteur mondial de platinum, de chrome, d’or et de diamants. Principal pôle économique du continent, l’Afrique du Sud bénéficie d’une main d’œuvre et d’infrastructures de qualité.

- Le Nigéria tire principalement parti de ses ressources pétrolières (6ème producteur mondial de pétrole brut). Parallèlement, l’activité bancaire tend à se structurer sous l’impulsion des réformes initiées par la banque centrale nigériane, favorable à l’émergence d’acteurs financiers régionaux de premier plan. Le taux de croissance attendu en 2010 est de 7% (source FMI).

- L’Egypte présente l’une des économies les mieux diversifiées du continent et dont la croissance est parmi les plus rapides. L’environnement demeure très favorable aux initiatives privées : législation accommodante, main d’œuvre qualifiée, maturité du système bancaire et des marchés boursiers. L’Egypte s’affirme aujourd’hui comme le centre financier du nord de l’Afrique.

- La Mauritanie a entrepris une politique de diversification de son économie. Longtemps dépendante de sa production sucrière, elle développe activement depuis quelques années, les activités du textile, de l’industrie, du tourisme et de services financiers, offrant ainsi de multiples opportunités pour les investisseurs étrangers ».

Depuis le début de l’année, Nordea 1 - African Equity Fund enregistre une performance de +14,85% (performance au 03/05/2010).

Next Finance , Mai 2010

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