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ING IM prévoit une bonne année pour les obligations à haut rendement !

Le rendement attractif actuel de 7 à 8% et les solides fondamentaux de crédit des entreprises continuent à attirer les investisseurs vers cette classe d’actifs...

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Selon Michel Ho, Senior Client Portfolio Manager d’ING Investment Management, “les entreprises affichant un bilan sain et de robustes cash-flows sont en mesure de faire face aux défis d’une faible croissance économique, voire d’une légère récession. Nous prévoyons dès lors un rendement à deux chiffres pour nos stratégies à haut rendement mondiales et européennes en 2012”. L’évolution des dettes souveraines restera un facteur déterminant pour les obligations d’entreprises. L’amélioration récente de la situation a eu un impact positif sur le sentiment des investisseurs, mais il reste beaucoup de chemin à parcourir. La plupart des sociétés sont demeurées prudentes et ont continué à se focaliser sur le renforcement de leur bilan et la réduction de leur endettement.

Pour 2012, le gestionnaire estime que la classe d’actifs continuera à attirer de nouveaux investisseurs étant donné que les fondamentaux de crédit des entreprises restent bons et que les rendements des obligations d’État de maturités similaires sont toujours très faibles. Une obligation allemande à 5 ans rapporte aujourd’hui moins de 1%, tandis que le rendement des obligations à haut rendement mondiales et européennes est plus proche de 8%.

Michel Ho ajoute que “globalement, le scénario macroéconomique central de nos économistes n’est pas négatif pour les stratégies d’obligations d’entreprises. Ce scénario prévoit une croissance économique mondiale inférieure au potentiel avec des risques baissiers résultant des mesures d’austérité”. Étant donné que les fondamentaux de crédit des sociétés sont toujours sains et que le taux de faillite attendu s’élève à environ 2%, les spreads de crédit actuels de l’ordre de 700 points de base offrent toujours une rémunération attrayante pour le risque encouru. Au début de l’année, le marché avait particulièrement surestimé le risque de faillite avec des taux de faillite implicites supérieurs à 9,5%.

Si l’on revient sur 2011, ING IM observe qu’en dépit de la volatilité vers la fin de l’année, tous les secteurs à haut rendement ont affiché des rendements positifs en USD, à l’exception du segment du logement et transport. Les secteurs les plus performants comprennent l’énergie, la technologie et les câbles & satellites, qui ont tous enregistré des rendements de plus de 9% en USD.

Michel Ho conclut qu’au cours “du dernier trimestre de 2011, le marché des obligations à haut rendement a affiché un rendement total volatil mais élevé, en particulier en octobre lorsque s’est produite une ruée vers les classes d’actifs plus risquées après un troisième trimestre très faible. Les fondamentaux des entreprises sont restés solides, avec une quasi-absence de faillites, tandis que les actifs américains ont continué à mieux performer que leurs équivalents européens en raison des turbulences persistantes sur les marchés périphériques européens.
En dépit des craintes relatives aux dettes souveraines, nous prévoyons une bonne année – quoique volatile – pour les obligations à haut rendement.”

Next Finance , Mars 2012

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