Bien investir sur les actions dans un environnement de taux bas et de croissance faible

La croissance des marchés sera modérée en 2015. En effet, le premier élément reste la croissance des bénéfices. Ce chiffre est aujourd’hui attendu en zone euro à +14% par l’ensemble des analystes financiers (chiffre qui évoluera dans l’année).

La force du dollar contre l’euro, sera aussi un atout qui améliorera les résultats des entreprises européennes. Les volumes de cash reflétant la solidité des bilans sera un facteur majeur. Enfin, la faiblesse des rendements des classes d’actifs concurrentes, favorisera grandement les actions en 2015.

Favoriser les entreprises capables d’imposer leurs prix et celles qui bénéficieront d’opérations de fusions-acquisitions

En 2015, il y aura toujours une forte incertitude liée à la conjoncture notamment en zone euro même s’il y a des facteurs plus favorables. On sera sur ce point attentif à la façon dont certains pays essaient de réformer leur mode de fonctionnement.

Autre inquiétude, la divergence des anticipations de politiques monétaires entre les grandes banques centrales, la Fed et la BCE notamment, est susceptible d’alimenter une plus grande volatilité.

Sur un autre plan, l’impulsion moins forte donnée par les marchés émergents et la Chine en particulier oblige à repenser l’équilibre global de l’activité ce qui peut être pénalisant pour certaines entreprises.

On pourrait y ajouter les questions géopolitiques susceptibles de créer des points d’incertitude.

Par ailleurs, la baisse du coût de l’énergie depuis l’été va améliorer rapidement les marges des entreprises notamment dans l’industrie créant ainsi des opportunités.

Les thèmes principaux d’investissement resteront l’environnement de taux d’intérêt bas et la situation financière très solide pour les entreprises. Cela pourrait favoriser le retour du cash à l’actionnaire et l’intérêt pour celles capables de verser des dividendes plus importants.

Sur un autre plan, le contexte de pression sur les prix nous amènera à sélectionner les sociétés qui résisteront mieux que d’autres, celles qui sauront imposer un certain niveau de prix dans le domaine industriel, ou en particulier dans les secteurs du luxe et de l’innovation, voire celles bénéficiant d’une situation d’oligopole. Des opportunités vont apparaître aussi du fait d’opérations de fusions et acquisitions, favorisées par l’importance des liquidités détenues par de nombreux groupes.

Yves Maillot , Janvier 2015

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